Voilà plusieurs années que j’observe de manière assez cyclique un phénomène chez mes clientes les plus spirituelles : la perte de Foi en ce mois de Décembre.

Le doute, la remise en question, les certitudes qui s’ébranlent, la sensation que tout s’effondre, et une bonne dose de ressentiment voilà le joyeux cocktail de fin d’année. Une vraie crise de Foi, qui est en fait tout à fait normale. Il n’y a pas à culpabiliser pour cela.

Dans cet article j’explique les tenants et les aboutissants de cette véritable crise de foi de Décembre, qui est souvent associée à une crise de foie (et ce n’est pas anodin!). 

Décembre est gouverné par le signe du Sagittaire, et peu importe notre signe, cela fait cheminer autour de la « Foi ».

La foi en son feu sacré

Le Sagittaire est le dernier signe de l’Automne, il gouverne majoritairement le mois de Décembre jusqu’au 21/22. Ce signe est donc là pour nous préparer à la période de l’hiver.

En ésotérisme et symbolisme, l’hiver représente les périodes sombres de notre vie (la grande nuit) : les moments où l’on doute, les moments de chaos, les moments de deuil, les moment où l’on rencontre des contraintes ou encore les moments d’effondrement. 

Pour traverser l’hiver, les hivers de notre vie, nous avons besoin de lumière et de chaleur : le feu. Le Sagittaire est justement un signe de feu. Mais un feu chaleureux, bienveillant, semblable à celui d’une cheminée qui nous réchauffe ou d’une lanterne qui éclaire la nuit.

La période du Sagittaire, et peu importe votre signe astrologique, vous invite donc à reconnecter votre feu intérieur. Votre feu sacré, ce feu qui est source d’espoir, de motivation, de résilience, de persévérance, et surtout de foi, pour continuer d’avancer malgré les moments d’obscurité. 

Quand tout s’ébranle et s’effondre : qu’est-ce qu’il reste ? 

Avoir Foi quand tout va bien c’est facile.
Garder la Foi quand tout va mal c’est plus compliqué. Or le principe même de la Foi c’est de garder le cap, c’est de continuer de s’impliquer dans ce en quoi on croit, dans ce en quoi on a nos valeurs, même quand cela devient sombre.

Un scientifique qui avance dans ses recherches, si il n’a pas foi en sa réussite et en ce qu’il va découvrir, va se décourager lorsque les premières expériences vont échouer par exemple…

Le Sagittaire nous invite donc à nous poser cette question : 

« En quoi je crois pleinement ? Quelles sont mes convictions qui me portent ? Quelles sont mes valeurs piliers ? Sur quoi je peux m’appuyer quand tout va mal ? »

Il n’y a pas de mauvaises réponses. C’est très intime.

On peut avoir foi en : dieu, l’univers, des guides spirituels, des amis, la famille, l’humanité, nous-même, notre âme, la science, la technologie, la nature etc…

Il y a tellement de chose en lesquelles on peut avoir foi, et cela peut aussi évoluer avec le temps, il n’y a rien de figé.

Et justement, c’est comme si le « Sagittaire » en cette période de Décembre nous « testait » (c’est une image!). 

Nos certitudes sont entrain d’être ébranlées pour poser des fondations solides avant l’hiver. Afin d’être pleinement ancré.es dans nos valeurs ! Le doute est donc nécessaire pour passer au prochain niveau

 

 

Et c’est quoi le lien entre la Foi et le Foie ?

Une histoire de mot (maux ?)

J’aime beaucoup jouer avec les mots.
Et je trouve cela particulièrement intéressant que ce mois de Décembre soit à la fois un mois où mes clientes traversent une crise de Foi, mais également un mois où de nombreuses personnes éprouvent des crises de foie avec tout ce qu’elles ingurgitent pendant les fêtes.

Coïncidence ou pas ? Je ne sais pas, mais faire des liens à ce sujet m’intéresse beaucoup.

Il n’est pas anodin que lors cette période de l’année ; qui est normalement associée à la recherche de lumière, de connexion à son feu sacré, à ses valeurs, à son élan de vie et à l’intériorité ;  de nombreuses personnes se rendent malades (sur tous les plans) via une surconsommation ou un sur-menage dû à l’organisation des fêtes.

Une histoire de bûche

La fameuse bûche de Noël.

La tradition de la bûche de Noël a de nombreuses symboliques et de nombreuses origines en terme de pratique spirituelle (il n’y a pas une unique vérité à ce sujet).

Il semblerait que cette tradition provienne de pratique païenne européenne.

Une des croyances (et qui nous intéresse ici) serait que brûler cette buche lors du solstice d’hiver permettrait de libérer, purifier toutes les mauvaises énergies accumulées ces derniers temps/mois afin de pouvoir préparer un nouveau cycle avec plus de lumière et de clarté.

La bûche de Noël était avant tout la buche du solstice d’hiver. Symbole de lumière, d’espoir, de connaissance mais aussi de purification pour chasser le « mal ».

Brûler cette buche au coeur du foyer, c’était aussi le moyen de libérer les tensions et les colères accumulées. Un feu purificateur pour permettre à chacun et chacune de repartir sur un bon pied.

Or que fait-on maintenant ?

On mange la bûche ! Cette même bûche censée nous permettre de nous libérer de nos colères par exemple ! On l’ingère et on n’arrive pas à la digérer…

Et en plus un certain nombre de personnes partagent cette bûche avec leur entourage dans une ambiance chargée de reproches, de non-dits, de ressentiments etc… 

Il y a de quoi faire une crise de foie…quand on sait que ce dernier est relié à l’émotion colère !

Petite astuce spéciale Noël : la fleur de bach Holly, qui en français est la fleur de Houx mais qui veut aussi dire « sacré » ; est la fleur de bach spéciale pour tout ce qui est colère, ressentiment, et amertume ! Je vous recommande chaudement d’en faire une cure en ce mois de décembre si vous êtes concernées pour vous éviter une crise de foie énergétique. 

Encore un curieux hasard : le Houx est justement une fleur emblématique de la période de Noël. Décidément le remède n’est jamais bien loin du « poison ». 

Une histoire de chocolat

Le chocolat est omniprésent lors de la période des fêtes. Or des études scientifiques suggèrent qu’à une certaine dose, le cacao aurait un effet protecteur/antioxydant sur le foie (étude chez le rat : ici). Attention ce n’est pas une excuse pour vous gaver de chocolat. Il s’agit ici de cacao pur et avec un certain dosage.

Mais il est intéressant de noter notre fort attrait pour le chocolat en cette période où notre Foi et notre foie sont sollicités.

Bien entendu, une consommation excessive de chocolat avec du sucre et du gras ne fera pas de bien à votre foie (bonjour la stéatose). 

Le chocolat est également énormément associé à l’univers de l’enfance. Or pour la plupart des gens, l’enfance est une période où notre foi est la plus développée : on a foi en nos parents, on croit au père-noël, on fait facilement confiance aux adultes, on a de grands rêves pour notre avenir. Malheureusement de nombreux évènements douloureux peuvent nous faire déchanter au fil des années.

Un bonbon au chocolat nous met donc peut-être en lien avec cette période où l’on croyait à la magie et l’on avait foi en nos plus grand rêve. Et si il était temps de remettre un peu de magie de notre vie et de nous autoriser à rêver ? Sans que cela devienne un échapatoir, le rêve et l’immaginaire sont des carburants nécessaires pour avancer. 

Enfin, gardez à l’esprit en ce mois de décembre que le cacao est considérée comme une plante sacrée et dans certaines traditions il y a toute une cérémonie autour du cacao ! Alors pourquoi ne pas manger votre chocolat quotidien en conscience, en posant l’intention de connecter « l’esprit du cacao » et de voir quel(s) enseignement(s) ce dernier vous apportera ?

Vous souhaitez être guidé.e dans la reconnexion à votre Foi ? J’ai quelque chose pour vous !